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Andréas et Nicolas, un petit entretien avec ces deux grands noms de la musique !
Andréas et Nicolas, un petit entretien avec ces deux grands noms de la musique !

En grand fan d'Andréas et Nicolas, je ne pouvais passer à côté de la sortie de leur excellent album, Singes du futur, passionnant de bout en bout, amusant et frais !

C'est pourquoi je me suis dit que j'allais réaliser un petit entretien avec eux !

Espérant que celui-ci vous fasse autant rire que moi il m'a fait rire. N'hésitez donc pas à écouter leurs albums !

Bonne lecture !

Valentin Therriat : Salut les gars !
Bon, je ne vous cache pas que je suis ultra fan de vous et votre boulot et que c'est donc un grand honneur pour moi de réaliser cette interview ! Pour commencer, pouvez-vous, chacun votre tour, vous présenter ?

Nicolas : Salut Valentin et merci pour ces mots doux. Je suis très satisfait que tu sois fanatique de nous ! En ce qui me concerne, je suis Nicolas, mais tu peux m’appeler Carrelage, ou Rotule, selon tes goûts. Je suis né à Nantes et j’aime le football et les dinosaures. Et toi Andy, comment t’appelles tu ?

Andréas : Moi c'est Andy, comme le prénom. J'aime les Red Hot Chili Peppers et l'astronomie. Ma galaxie préférée c'est la voie lactée car sur une des planètes qu'elle abrite, on pratique le football.


Valentin Therriat : Depuis quand vous connaissez-vous ? Comment s'est déroulée cette rencontre ?

Nicolas : Nous nous sommes rencontrés lors d’un concert du groupe nantais Era Nova, dans lequel officiaient Andréas et Manard, le batteur d’Ultra Vomit. Mon œil avisé a rapidement repéré une écharpe du FC Nantes autour du cou d’Andréas. Nous avons discuté football ce soir-là, et rapidement les premiers entraînements techniques ont commencé…

Andréas : C'est exact. Et sur les trajets nous menant à ces séances d'entraînement on aimait bien fredonner n'importe quoi. Et du n'importe quoi harmonisé, ça a donné les Super Chansons. Bien sûr je te la fais brève, c'est comme pour l'évolution des espèces : tout ça prend plusieurs millions d'années.


Valentin Therriat : Chacun votre tour, pouvez-vous nous expliquer un peu comment vous en êtes arrivé à la musique ? Ainsi qu'à la chanson paillarde et amusante ?

Nicolas : Pour ma part j’ai commencé par la batterie, après avoir tapé un après- midi sur la batterie d’un pote de collège. Il m’a dit que j’étais un porc parce que j’arrivais à refaire des rythmes qu’il me montrait. Je lui ai dit « ah bon ? » et après je m’y suis mis. Mon premier groupe c’était avec mon demi-frère et des potes, on reprenait la quasi intégralité du répertoire de Nirvana. Je faisais batterie et chant à ce moment-là. J’ai commencé la guitare un peu plus tard. L’idée de raconter des bêtises est venue quand je suis entré au lycée. J’avais une grande passion pour les films gore, et le groupe Ultra Vomit est né comme ça, d’un délire avec un camarade de classe, avec l’envie de raconter de jolies histoires teintées de giclées de pus et d’intestins.

Andréas : J'ai grandi dans un environnement où la musique était assez présente, tout le monde à la maison pratiquait un instrument. C'était assez impossible pour moi de ne pas m'y intéresser un jour ou l'autre. Il y a d'abord eu la passion extrême des jeux vidéos (de 4 à 14 ans), et puis arrivé au Lycée, j'ai redécouvert un groupe que j'avais entendu des années dans la chambre de mon frère : les Red Hot Chili Peppers. Là je suis vraiment devenu fan et je me suis mis rapidement à la guitare. J'adorais aussi apprendre par coeur les paroles de toutes leurs chansons. Un peu plus tard, en 1ère ou en terminale, j'ai rejoint mon premier groupe, nous faisions des reprises de Metallica, de RATM, de Nirvana et des Red Hot et puis nous avions quelques compos dont un truc sur la peine de mort : "Hymne au Sang" ! Boummm !!!
Après le bac je suis parti faire mes études à Nantes et j'ai intégré ce qui allait devenir Era Nova.

La suite, on te l'a racontée un peu plus haut...

Valentin Therriat : Quelles sont (ou ont été) vos influences musicales ? Vous écoutez de tous les genres de musiques ou seulement du métal ?

Nicolas : Haha ! Ça me fait marrer parce que pas mal de gens pensent qu’on n' écoute que du métal, alors qu’en réalité on en écoute assez peu. Le dernier truc metal qui m’a vraiment botté le cul c’est le fameux groupe japonais Babymetal. C’est complètement cinglé, je suis fan. Sinon, j’écoute plein de trucs différents, ça peut aller de la musique classique au rap, mais dans les trucs qui reviennent souvent y’a Les Beatles, NOFX, Les Trois Accords, Renaud, Queen, Michael Jackson…

Andréas : Pas mieux. En ce qui me concerne j'écoute beaucoup de musique classique. C'est vraiment ce que je préfère écouter. Les Rhapsodies Hongroises de Liszt par Cziffra c'est une merveille ! Sinon pour revenir dans le rock, je crois que Nico et moi avons les mêmes influences musicales et pas mal d'albums cultes sortis au tout début des années 90 nous ont marqués à vie.

Valentin Therriat : Comment est-ce que ça se passe la création d'une chanson chez vous ? Comment mélangez-vous l'univers comique avec celui de la musique métal/rock ?

Nicolas : Ça part généralement d’une petite phrase débile avec un air sympa. On l’enregistre sur un téléphone quand ça nous fait marrer. Souvent ces petites phrases débiles sortent dans un contexte propice, tel qu’une soirée à jouer à des jeux de football sur console jusqu’à 5 heures du mat’, ou lors de soirées mondaines alcoolisées dans des bars huppés. La plupart du temps lorsqu’on réécoute nos enregistrements le lendemain on trouve ça à chier ! Mais dans le lot y’a toujours quelques trucs qu’on a envie de creuser. C’est souvent comme ça que naissent les chansons, même si y’a pas vraiment de recette magique.


Valentin Therriat : Et une soirée avec Andréas et Nicolas, ça donne quoi ?

Nicolas : C’est assez intolérable à mon avis. Sauf si tu aimes les jeux de foot ou les boissons fraîches !


Valentin Therriat : Pourquoi le poussin ?

Nicolas : Ouais mais dans ce cas, pourquoi la couleur bleue, si on va par là ? Je ne sais pas pourquoi ça existe, mais un poussin c’est quand même super quand on y pense.

Andréas : Je pense que tu veux parler de Poussin mais tu as omis la majuscule. Donc pourquoi Poussin ? Eh bien ce personnage est né par hasard, j'avais acheté ce poussin sur une aire d'autoroute car à la base il s'agissait d'un oreiller de voyage. Un oreiller de voyage devenu star. Quel film !


Valentin Therriat : Vous avez beau être avant tout musiciens et chanteurs, vous êtes aussi de sacrés acteurs. Le cinéma, la télé, etc, ça vous tenterait ? Jouer la comédie pour des gens, c'est un truc que vous pensez ajouter à vos CV ?

Nicolas : Faut voir, si on nous propose des choses excellentes et qu’on est pas trop nuls, pourquoi pas !

Andréas : Je suis d'accord.


Valentin Therriat : En dehors de la musique, vous faites quoi ? Au travers de vos musiques et de vos clips, on sent un peu l'influence de la culture japonaise, du cinéma, des jeux vidéo, etc. Sont-ce des choses que vous appréciez ? Si oui, vous aimez quoi en particulier côté ciné, jeux, littérature, etc ? Montrez-nous votre niveau de geekitude !

Nicolas : Oui bien sûr, on a baigné là-dedans depuis tout p’tit avec l’avènement des consoles, des dessins animés du Club Dorothée, tout ça ! Le plus beau Noël de mon existence fut sans nul doute celui où je reçus en cadeau la Super Nintendo avec Street Fighter 2. J’ai pas mal joué à Mario Kart évidemment. J’ai pété des plombs sur Zelda aussi… Maintenant je joue exclusivement à des jeux de foot (PES jusqu’en 2007, ensuite rien pendant 4 ans, puis FIFA depuis 2012). Mes films préférés sont Retour vers le futur 1 et 2 et Les bronzés font du ski. Mes livres préférés sont So Foot.

Andréas : En-dehors de la musique je suis en train de créer une marque de vêtements vintage sur l'univers du football... Eh oui ! Et ça s'appelle SIX-YARD (bruit d'explosion).
Sinon je suis incollable sur Dragon Ball Z et mon personnage préféré c'est Gohan ado en super saiyan 2 ! Calmé Perfect Cell !


Valentin Therriat : L'album Super Chansons (excellent au passage) propose aussi un jeu vidéo, celui du singe facteur. En plus de ça, on trouve sur votre site un jeu à la Guitar Hero. Le jeu vidéo est-ce une passion particulière pour vous ? Un truc qui vous plait vraiment ? Ou c'était juste pour le fun que vous avez fait ces deux jeux ?

Nicolas : Bah oui c’est trop cool les jeux vidéos. On a eu la chance de trouver Charly Piva pour réaliser le jeu Singe Facteur. N’est-ce pas Andy ?

Andréas : Oui oui oui, on adore les jeux vidéos. Ma dernière claque c'est "The Last Of Us" des studios Naughty Dog. Avec "Singe Facteur", on est dans la catégorie au-dessus. On voulait faire ça pour se faire plaisir et faire plaisir aux fans avec un cadeau original qui te permette de débloquer des super chansons supplémentaires.


Valentin Therriat : Si je ne me trompe pas, vous êtes des footeux, et on le comprend bien en écoutant Super Champions et Toutes les filles qui jouent au foot. N'est-ce pas une passion qui parait incompatible avec le métal ? D'où vous vient cette passion ?

Nicolas : Ouais, assez incompatible avec le rock en général. Je dois avouer que la plupart des groupes avec qui on joue, ainsi que la plupart des gens qui viennent aux concerts, n’en ont strictement rien à branler du foot ! On passe souvent pour des autistes lorsqu’on se met à en parler, mais bon ! Pour moi la passion remonte à quand j’avais une dixaine d’années, le FC Nantes jouait hyper bien et on allait voir tous les matchs à la Beaujoire avec mon père. Je saurais pas comment expliquer mais j’ai jamais trouvé un autre sport qui me donne autant d’émotions. Je sais que l’image du foot est salie par le pognon et quelques supporters écervelés, moi-même ça me gave par moments, mais le sport en lui-même est vraiment super bien foutu je trouve ! J’adore y jouer, regarder des mecs jouer, écouter des mecs parler des mecs qui ont joué à la radio sur RMC…

Andréas : Moi je suis un footix. Mais un vrai footix ! Je suis devenu accro en regardant le mondial 98. J'avais 12 ans. Avant ça je jouais dans le jardin avec mon frère qui incarnait tour à tour Jean-Pierre Papin et Patrice Loko (des buteurs), et moi j'étais Chris Waddle ou Reynald Pedros (des passeurs). Je suis pourtant devenu un vrai n° 9.


Valentin Therriat : Arrivez-vous à vivre de votre musique ? Si oui, avant d'y parvenir, par quoi êtes-vous passé ? Avez-vous dû faire des petits boulots, subi des années de galère, etc ? Finalement, qu'est-ce que ça fait d'être récompensé pour sa passion et pour son travail à la fois ?

Nicolas : Pas d’années de galère non, juste des années d’études qui pour l’instant ne me servent à rien, et des parents assez cool pour me laisser faire de la musique !

Andréas : Pareil, j'ai failli devenir instituteur mais je ne suis pas allé au bout. Et à part ramasser des pommes (le métier le plus chiant du monde), j'ai toujours pu me consacrer entièrement à la musique.


Valentin Therriat : Andréas & Nicolas c'est avant tout Andréas…et Nicolas. Mais pour vos concerts, vous avez du monde avec vous. Qui sont-ils ? Pouvez-vous nous les présenter rapidement ?
Nicolas : Il y’a un p’tit singe à la batterie, un technicien son qui s’appelle tantôt Mathieu Bourdeau, tantôt Pierre Jacou. Et qui d’autre Andy ??

Andréas : En ce moment nous avons Romain Drone ou Nicolas Riot à la lumière et Karine qui vend nos t-shirts et qui en plus de ça adore conduire pendant des heures. Sinon elle s'ennuie. Merci Karine ! Nous on dort à fond pendant ce temps. Ouaiiiiis !


Valentin Therriat : Vous êtes tout de même assez proche de vos fans. Vous écoutez leurs remarques, leurs avis, leurs demandes, etc ? Il faut dire que vous avez une assez grande communauté de fans, alors ils doivent bien avoir des trucs à vous dire.

Nicolas : Oui, ils sont trop sympa ! On a pas mal de fanatiques qui nous font de la promo tout ça. On les consulte parfois pour avoir leurs avis sur des trucs. Les plus haut-placés font partie d’une secte appelée la Boulangerie-Patisserie, dont le leader n’est autre que Poussin…

Andréas : Pour Andréas & Nicolas c'est peut-être encore plus vrai que pour n'importe quel autre groupe. Ce sont les fans qui nous ont créé dans le sens où on n'avait pas vraiment décidé de faire ça à 100%. C'est leur appétit sans fin pour les super chansons qui nous ont poussés à y aller à fond. C'est bien normal de se marrer avec eux et de céder à leurs moindres caprices. Bon, il y a certaines demandes un peu bizarres, là je fais comme si je n'avais pas lu !

Valentin Therriat : J'ai écouté votre dernier album, Singes du Futur, au moins 50 fois et c'est toujours aussi plaisant et drôle. Comment vous faites pour rendre ça si addictif et si fun ? Déjà Super Chansons l'était, mais là c'est encore mieux !

Nicolas : Merci, ça fait pas mal plaisir de lire ça ! Nous en général on compose une chanson en se disant qu’elle sera bonne si elle est accrocheuse et si on peut quand même l’entendre mille fois sans s’en lasser. On passe parfois beaucoup de temps sur la structure d’un morceau, combien de couplets, est-ce qu’on répète cette phrase ou pas, pour essayer d’arriver à une structure qui fait que la chanson ne sera ni trop courte ni trop longue, en veillant à ce qu’il se passe des choses tout au long du morceau, qu’on ne s’ennuie pas quoi…

Andréas : Oui comme l'a dit Nico, si on peut écouter une chanson mille fois sans s'en lasser, sans s'enlacer et sans ses lacets, alors nous sommes dans un chausson et ça veut dire que c'est réussi.


Valentin Therriat : Dans votre album, Singes du Futur, vous avez fait une petite mise en scène. Pourquoi avoir choisi ça ? Qu'est-ce qui vous a plu dans l'idée de placer celui qui écoute le CD dans un monde un peu SF ?

Nicolas : Ça nous plaisait d’essayer d’intégrer les morceaux dans une sorte d’histoire avec un fil conducteur, un peu à la manière de ce qu’avait fait Stupeflip sur leur dernier album.

Andréas : Oui, dans Hypnoflip Invasion il y avait un peu de ça. Et comme on s'intéresse pas mal à tout ce qui touche de près ou de loin aux questions sur notre existence, sur le temps et notre univers...


Valentin Therriat : Scatophilie, zoophilie, pipi et caca, vous n'avez pas peur de passer pour des gamins un peu pervers et immatures aux yeux des "grands" de la musique ?

Nicolas : Euh. Non. Tant qu’on passe pour des « grands » de la musique aux yeux des gamins un peu pervers et immatures, ça me va !

Andréas : Hihi !


Valentin Therriat : Par l'absurdité de certains de vos textes, essayez-vous de dénoncer certaines choses de notre société, des injustices, etc ? Certaines chansons sont-elles engagées ? Ou alors vous ne pensez pas du tout à ça ?

Nicolas : Malheureusement je pense pas qu’on dénonce grand-chose, on le fera peut-être un jour quand on deviendra chiant.

Andréas : Il n'y a pas de message contestataire dans nos chansons, ou alors c'est inconscient. On veut seulement susciter des émotions. Nos super chansons provoquent chez le patient une joie extrême, des rires incontrôlés, de la haine, du dégoût et de la mélancolie. Oui, tout ça ! Certaines d'entre elles comme "Les vaches (rencontre du troisième pis)" ou "Les singes du passé" sont clairement issues de séances nocturnes de réflexions métaphysiques sur nos origines !

Valentin Therriat : Comment avez-vous fait la rencontre de GiedRé ? Qu'est-ce qui vous a plu chez elle pour que vous décidiez de collaborer ensemble ?

Nicolas : C’était lors d’un concert en Normandie où on jouait avec elle. On s’est tout de suite bien marré avec elle et avec Bichon, sa régisseuse. Du coup on s’est retrouvé à faire d’autres concerts ensemble, et on a eu l’idée de la faire participer sur l’album et sur le clip. Elle a gentiment accepté. C’était très cool de sa part car elle était très occupée à cette période.

Valentin Therriat : J'ai besoin de deux ou trois petites choses : D'abord une crème pour mon visage, des conseils ? Ensuite, une bonne boulangerie-pâtisserie, vous avez ça ? Je crois savoir que vous êtes assez calés dans ces domaines-là.

Nicolas : En ce qui concerne la boulangerie, je te recommande la fameuse boulangerie d’Honoré de Rezé, non loin de l’endroit où nous avons enregistré Singes du Futur. Ses sandwichs sont excellents, ainsi que ses douces pâtisseries. Un délice !

Andréas : Pour la crème, je te conseille la "Nivéa vilaine peau".


Valentin Therriat : Pour faire plaisir à vos fans, vous pouvez nous faire une petite vidéo de vous chantant l'une de vos dernières chansons de Singes du Futur ? Ou un truc drôle en vidéo ?

Nicolas : OK. Ça filme là ?

Andréas : Jamais !

Valentin Therriat : Vous êtes avant tout des artistes, de véritables musiciens et chanteurs. Pourquoi faire ce genre de chansons ? Pourquoi ne pas essayer de faire quelque chose de plus conventionnel ?

Nicolas : Bah parce qu’on en a pas trop envie. Ça nous fait marrer justement de faire des chansons non conventionnelles ! Saborder des airs tubesques en y mettant des paroles absurdes ou trop trash. On pourrait changer les textes de nos chansons pour les rendre plus conventionnelles et pour espérer qu’elles passent à la radio, tout ça. Mais le problème, c’est qu’elles seraient moins bien. Et nous on aime bien quand c’est bien !


Valentin Therriat : Qu'en est-il d'Ultra Vomit, Nicolas ?

Nicolas : Ultra Vomit est en jachère pour le moment, c'est-à-dire en pause, mais devrait revenir avec un album dans moins de 25 ans (je vise large du coup).


Valentin Therriat : D'autres projets en cours ? Musique ou autre. Une exclu à nous révéler ?
Nicolas : Un projet un peu fou de record du monde…

Andréas : Parfaitement. Et puis on écrit un clip qu'on pourrait tourner cet été. On cherche d'ailleurs un dresseur de chien.


Valentin Therriat : Andréas et Nicolas, que pensez-vous de votre carrière à l'heure actuelle ? Des regrets, des trucs dont vous êtes fiers ?

Nicolas : Je suis content qu’un truc aussi éjigné* (*débile, absurde) puisse plaire à autant de monde. On dit souvent que ce groupe est né par accident, et c’est vrai car à la base on s’est pas dit qu’on allait faire une « carrière » comme les « grands » de la musique ! C’est juste des chansons qui nous font marrer. Et tant qu’il y’aura des gens aussi idiots que nous pour se marrer et les chanter avec nous, bah cool !

Andréas : Mon seul regret c'est qu'on ait oublié de mettre Slenderman dans le clip de "Elle change la K7 dans la tête du chat". Mais on a finalement réussi à le faire apparaître deux fois dans le générique de "Super Salope".


Valentin Therriat : Quel serait votre plus grand rêve, votre plus grand plaisir dans votre carrière et votre vie ?

Nicolas : Devenir footballeur et emmener le FC Nantes au sommet de l’Europe.

Andréas : Habiter dans une maison géante avec tous mes amis. Ou bien devenir pilote de chien.


Valentin Therriat : Enfin, la question ultime : aimez-vous les animaux ?

Nicolas : A fond ! Ils sont une grande source d’inspiration. Il y’a tellement d’animaux excellents sur Terre !

Andréas : J'aime bien les chats, les p'tits chats. Les gros chats sont chiants, ils ne veulent plus jouer.

Tag(s) : #Interview
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