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Après avoir dévoré le premier tome de Letter 44, je me suis jeté directement sur le second tome pour voir ce qu’il allait maintenant se passer. Une fois de plus, il m’a été difficile de décrocher du récit de Charles Soule avant d’en avoir vu la fin tant c’est captivant et bien écrit. Ce mélange entre politique et science-fiction rend le récit bien plus intéressant qu’il ne l’aurait été s’il n’avait traité que d’un des deux sujets. C’est sans doute le côté « série TV » donné au comics qui le rend si attractif et prenant. Il faut dire que ce format fait tout pour fidéliser les téléspectateurs et les faire revenir à chaque fois. Adapter la chose au monde du comics ne peut que rendre service aux lecteurs.
Six mois après son investiture, le président Stephen Blades essaie toujours d’épargner son administration de l’incroyable révélation qu’il a reçu des mains de son prédécesseur : une présence alien serait en train de construire quelque chose dans la ceinture d’astéroïdes ! Pour enquêter, le précédent président avait envoyé en secret une mission par le biais du vaisseau spatial Clarke. Blades a un plan pour mettre un terme à la guerre au Moyen-Orient tout en préparant son peuple à cette inquiétante vérité, mais il doit faire face à de sérieuses menaces au sein de son gouvernement et à un nouveau et mystérieux danger venu de l’étranger. Pendant ce temps, les braves astronautes du Clarke ont finalement rencontré les aliens… et d’après leurs découvertes, la Terre pourrait bien être condamnée !
De son côté, Alberto Jiménez Alburquerque continue de parfaire son style et son trait déjà bien maitrisé. On sent quelques hésitations et on remarque à quelques endroits des petits défauts dans la réalisation des planches et dans le trait du dessinateur, cela dit, il conserve la force de son dessin et parvient à livrer quelques planches magnifiques.